Vendredi. Je suis arrivée vers 18h30 après quelques kilomètres de campagne. Leur maison n’est pas si loin, il faut rouler un peu, traverser les vergers, admirer déjà le jaune éclatant des colzas, approcher le pont et on y est. Je suis arrivée après la classe et le petit pot d’amitié avec les collègues pour se souhaiter de bonnes vacances.
Petite-fille s’est endormie et je dois veiller sur son sommeil quelques heures.
Au moment où j’écris, je surveille, sur son babyphone, le petit être de trois mois qui dort, paisiblement. Autour, le silence de la campagne, le chat qui vient ronronner histoire de voir qui est là, le soleil qui s’étire doucement.
On dirait que la paix s’est installée ici.
Encore un œil sur le babyphone. C’est beau un bébé endormi. Il y a comme la fragilité du petit et la force de la confiance qui se mêlent.
J’aime bien ce rôle. J’aime bien être celle qui veille. J’aime bien être grand-mère.
On dirait que le silence nous protège.
Bon dimanche, le cinquième, le cinquième déjà. Qu’il puisse s’emplir de paix, celle de nos petites vies déjà.
à lundi