Jour 10
Il y a des matins où l’aube murmure trois mots avec le café et c’est tout.
Même pas le temps d’ouvrir ma Bible.
Zut.
Prier en coup de vent.
Et la journée file, les heures s’ajoutent aux heures, avec ses gris et ses éclats de lumière. Comme hier. La vie fait parfois de ces jolis clins Dieu qu’on n’attendait pas. J’ai eu envie d’écrire “quand même” au bout de ma phrase, c’est étrange.
Oui, du joli comme le petit gars qui pour la première fois de l’année a ouvert un livre, mais madame cette histoire est trop bien. Comme les petits gâteaux de Christine qui part en retraite à Noël et qui rend nos journées de collège très douces, c’est rien mais c’est drôlement bien. Comme ce midi pressé qui prend le temps d’ouvrir le courrier parce qu’il parle de Lourdes, là, déjà, le pélé d’avril, hâte soudain de les retrouver tous. Comme le conseil de classe – même le conseil de classe- qui s’éternise sur le positif, les vrais conseils et la bienveillance.
Comme le retour, je n’ai rien vu du jour encore aujourd’hui et pouvoir partager mes heures avec le p’tit mari, toujours là.
Quand même.
Il faut que je Te dise merci.
Je viens en coup de vent au matin, à peine le temps de Te dire deux mots et Toi Tu fais comme si de rien n’était. Enfin si, comme si Tout y était. 🙂
Jour 10
Puisses-tu donner à mon Avent, à nos Avents, un peu plus de temps pour Toi.
Donne-nous de T’attendre, vraiment. 🙂
C’est encore meilleur de te lire quand j’entame une longue galère dans les transports parisiens pour rejoindre le boulot… Merci
Merci Stéphanie, bon courage ! bises 🙂