Je crois quand même qu’il existe le trop-plein des dimanches, emplis de douceur, de lectures et de Dieu. Il y a tout son silence après un samedi plein de jolis bruits. Il y a sûrement la petite tristesse de le quitter aussi.
Le lundi recommence, les semaines après les semaines. Elle est drôlement faite notre vie d’une succession de jours et de dimanches, comme les pleins et les déliés sur un cahier d’autrefois, là où l’écriture se tend puis se détend, là où les joies succèdent aux peines et vice versa.
Il y a un peu de tout cela dans le trop-plein des dimanches, un peu du doux de la vie mêlée au rude, un peu de l’existence dans son entier.
Et je sais pourquoi Dieu est dedans.