C’est comme revivre.
Oui, il y a le goût d’une renaissance.
Il y a dans les pardons donnés et reçus un élan vers la vie.
J’ai beaucoup d’histoires de pardons en tête et au cœur, les miens et plein d’autres lus ou racontés, et c’est toujours pareil : la vie recommence après.
Je crois que c’est un des premiers mots que j’ai appris à mes enfants, que j’ai su leur dire aussi, que ma petite-fille connaît déjà. Parfois, je me dis qu’il n’est jamais assez usé par le monde autour de moi et que des pardons lui feraient grand bien. Le feraient vivre et revivre.
C’est comme un souffle coupé qui peu à peu retrouve une douce respiration.
Il y a dans les pardons échangés le vrai de nos existences.
Je me souviens, il y a quelques années, avoir rencontré deux histoires de pardons impossibles. J’ai gardé sur un coin de cahier cette phrase prononcée par l’un d’eux. “Ce n’est pas oublier, c’est simplement se donner la possibilité de vivre encore.”
C’est comme revivre. J’y pense en ce moment, à quelques pas de fêter Sa résurrection. Il est dans nos vies de nombreuses morts qui pourraient nous mettre à terre, il est dans nos vies les pardons qui nous remettent debout.
Bon mardi, je vous souhaite de savoir dire et de savoir entendre les pardons en cette dernière étape du Carême,
à demain