Il y a eu ma colère, il y a eu cette colère.
C’est vrai, je vous avais un peu prévenu du rush, du travail, du trop-plein pour mes dernières heures. Peut-être que c’est à cause de ça, peut-être simplement parce que j’ai eu l’impression que cette collègue me faisait vivre quelque chose d’injuste.
J’ai facilement le ton qui monte quand mes émotions me submergent et quand je ressens de l’injustice. Pour autant, en relisant ma journée ce jeudi soir, il y a comme un sentiment de raté.
Non pas que je me sente en tort, non, pas complètement , peut-être pas du tout, mais je sens que ma colère n’était pas le bonne réponse.
Dans ces moments-là, je repense toujours aux marchands que Jésus fait sortir du temple. Il est juste Jésus. Sa colère est juste. En vérité, je crois qu’elle permet de réajuster les choses qui ne l’étaient pas.
Et je me dis que ma colère n’a pas forcément servi à cela.
Souvent, nos colères ne réajustent rien.
Voilà, on pourrait dire c’est humain, c’est comme ça, tant pis.
Voilà, la colère, juste ou pas, brise, nous brise un peu quand même.
Puissions-nous être capable de nous ajuster les uns aux autres sans colère, c’est peut-être ma prière de Carême aujourd’hui.
Et je vous souhaite un bon vendredi, si possible, sans colère. 😉
A demain