Vous savez à quoi ça ressemble quelqu’un ou plutôt quelqu’une, jeune – enfin bientôt la trentaine mais c’est bien jeune -, presque prof, avec une vie qu’elle a voulu d’abord ailleurs, dans un pays un peu loin, et puis le concours de prof, et hop dans le bain, et ça lui plaît vraiment, avec sa vie entre un mari enfin elle n’est pas mariée mais c’est pareil, c’est ce qu’elle dit et je la crois en regardant les photos qu’elle me tend d’un bout’chou de 2 ans trois quarts qui la réveille souvent la nuit.
Vous savez à quoi elle ressemblait lorsqu’elle m’a demandé à la fin de la formation de ce jour-là, en s’approchant de la table où j’avais posé tout mon bazar:
– Je peux regarder ?
Evidemment.
C’est drôle qu’elle ait demandé à regarder parce qu’elle pouvait le faire sans demander.
Et ses mains posées délicatement – oui je crois que je peux écrire délicatement- sur la couverture.
– C’est la première fois que j’ouvre ce livre-là.
Elle ressemblait à une madone.
Mais c’est mon imagination et peut-être ses cheveux je ne sais pas, ou la lumière à cet instant, ou son regard baissé sur le livre.
On a parlé un tout petit peu.
On se revoit dans un mois alors j’ai bien fait d’oser lui dire qu’elle pouvait l’emporter.
Elle pourra me dire comment c’était ses premières lectures dans ma petite Bible.
J’ai lu ce billet en écoutant un chant de la communauté de l’Emmanuel intitulé venez ayez foi en lui. Quelle belle résonnance. Je vous laisse le découvrir. C’est parfois si difficile de s’approcher de Lui. Merci Corinne pour vos mots.
Merci Claire 🙂