Elle aimerait bien déjà rester au fond de mes poches
Elle n’a plus très envie de sortir son nez au grand air, il pleut
Le temps tout moche la pousse à rentrer bien vite, et puis les cours, les collègues, les élèves, la stagiaire, les projets de paroisse, les projets tout courts, la famille, toute cette vie, pas le temps de s’attarder
S’emmitoufler, se camoufler, le douillet elle aime assez
Quand vient l’heure de s’agenouiller, elle confie les proches, les amis, ceux qui malades attendent sa visite, les élèves celui-là déjà à côté
Elle se dit c’est déjà ça, c’est beaucoup, elle se réchauffe, elle se rassure,
Elle sent bien pourtant, au creux de tous ses mots, qu’il va falloir reprendre le foulard, le ciré, le café,
Mettre ses pieds dans des pas moins confortables
Ouvrir la porte
Lever le nez
Oser regarder
Les rues, les autres, mes prochains
Elle aimerait bien déjà rester au fond de mes poches
Mais dans le verbe aimer, il y a cet aller simple
Allez! Va petite prière, va !
et puis il y a souvent tant de retour à l’amour donné, non ? …parfois il m’est arrivé d’avoir l’impression d’un sens unique et le “merveilleux” de Dieu s’est laissé entrevoir, il y a de la patience dans cet amour-là. Merci Corine de tes mots si doux. Pat
Je suis d’accord sur tout, merci et bon courage Pat !