Le chanteur l’a soufflé, le vent fera craquer les branches. Les poètes ont joué de toutes ses nuances avant lui mais c’est bien de l’écouter encore, d’écouter cet octobre qui bruite nos pas dans l’allée, qui annonce qu’on est bien là. Il y a dans l’octobre qui vient le goût de l’automne qu’on aimerait retarder un peu. La douceur, les orangés qu’on regarde émerveillés, le soleil endormi oui, mais le triste aussi. Le triste des jours trop courts pour y ranger tout ce qu’on aime. Tous ceux qu’on aime, j’ai failli l’écrire presque. Le violon d’Elise le jouait, elle encore petite, aujourd’hui on y pose un peu de rose. Peut-être pour éclater les gris. L’amie nous y invite, octobre des femmes, on hésite un peu, il y a pourtant dans cet octobre rose la volonté de faire une course pour la vie, pas contre la montre, on y sera à ton octobre pour poser un peu de rose sur tes joues trop pâles.
Le chanteur l’a osé, la brume viendra dans sa robe blanche. Clin d’yeux de l’ami de Jérusalem qui m’envoie la photo d’un désert doré, aux pierres orangées comme les feuilles de mes chênes, bientôt, embrumé d’un matin sans frontières. La douceur des souvenirs d’un voyage. Deux ans déjà. Hâte d’un retour là-bas. Clin Dieu.La joie des jours qui courent, qui comptent encore les heures pour ajouter un autre voyage. La chanson de Marie la disait petite, octobre c’est elle, aujourd’hui on attend ses 20 ans. On s’y invite, on n’hésitera pas à traverser la mer, la brume blanche ne nous arrêtera pas, il y a dans nos chemins la volonté de faire d’octobre un mois plein de vie, pour nous, on se retrouvera.
Le chanteur l’a écrit, y aura des feuilles partout couchées sur les cailloux. J’aimerais lire dans les évangile les saisons. Et leurs couleurs surtout. J’aimerais savoir les automnes de Jésus, connaître ses parfums, retrouver sa lumière. J’aimerais poser mes mains près du feu de Joseph quand il y apportait les copeaux de son bois. J’aimerais voir Marie préparer le pain quand elle attendait qu’Il revienne à sa table. Il y a dans les soirs d’octobre mes prières familières qui semblent les connaître. Il y a mes mots tout simples qui Te disent merci d’ajouter à l’automne un peu du jour encore, il y a mes sourires silencieux qui essaient les pardons, il y a mes mains qui regardent un instant le ciel avant de fermer tous les volets.
Devant le monde qui s’incline.
Octobre déjà.
Oh et puis… l’image a vieilli mais c’est bon à écouter. 🙂
https://www.youtube.com/watch?v=4otD9PUSU2E
Tes mots merveilles. 🍂☀️😘moi ce sont les hivers de Jésus que j’aimerais bien approcher. ❤️
Merci Hélène. Les hivers aussi, la neige sur Jérusalem. 🙂