Je crois que c’est un peu comme un phare.
Voilà. C’est ça. Un peu comme un phare.
On me demande parfois mais tu en fais quoi de Dieu dans ta vie en vrai ?
Et je ne sais pas toujours très bien répondre parce qu’en premier je pense toujours à mes colères, mes doutes, mes ratés, aux trucs un peu moches, aux égratignés, aux pas de travers. Et vous savez, quand je mets ça d’abord, avant toute autre chose, tout devant, et bien, là, je me dis que j’ai beau lire et relire ma Bible, et l’évangile chaque matin, et prier, et écouter sa Parole, en vrai je suis sourde comme un pot et je n’entends pas grand chose.
Tu en fais quoi de Dieu dans ta vie ?
Souvent, on dirait que la question est posée juste aux entournures, vous savez, exactement là où la couture n’est pas très jolie à regarder. Et on insiste un peu sur le en vrai, faudrait pas que je raconte des bobards.
Tu en fais quoi de Dieu dans ta vie ?
Je ne sais pas mais s’agit-il de faire, ou plutôt d‘en faire quelque chose ?
Pourtant.
Il y a ces regards. Ceux qu’Il m’aide à porter sur les autres, mes proches, mes élèves, mes amis. Sur ceux plus loin.
Et sur moi aussi.
Il y a ces sourires. Ceux qu’Il m’aide à poser sur les autres, mes proches, mes élèves, mes amis. Sur ceux plus loin.
Et sur moi aussi.
Il y a ce fichu verbe aimer qu’Il m’aide à conjuguer, tout le temps, avec les autres, mes proches, mes élèves, mes amis. Avec ceux plus loin.
Avec moi aussi.
Alors, je réponds.
Je ne sais pas ce que j’en fais, je crois que Dieu est un peu comme un phare.
Ce n’est pas seulement une réponse en métaphore facile, des mots encore, un truc et voilà, on peut passer à autre chose maintenant. Non. C’est ce qu’Il est pour moi.
Sa Parole ouvre le début de mes jours, avec la tasse de café tout près et le silence souvent. Elle me montre le chemin, me laisse aller, et au soir, même si souvent je m’en suis éloignée, Elle est encore là. J’ai peut-être erré, j’ai sans doute pris des chemins de traverse, j’ai posé mes pas à côté, mais Lui est resté, au bord de mon chemin. Et puis des fois quand même le bout de chemin je le fais avec Lui et c’est carêment chouette 😉 .
Oui, je crois qu’Il est un peu comme un phare.
Voilà. C’est ça.
Un nouveau Carême, presque demain.
Je viendrai vous raconter un peu… le phare. 😉
Je viendrai vous raconter un peu Sa lumière. Sa Parole dans ma vie.
Oh… pas en grandes phrases, pas en explications savantes, non. Je ne sais pas bien faire ça. Et ce n’est pas trop mon affaire de commenter. Non. Et puis, en vrai, ce n’est pas dans les grands mots que je Le rencontre.
Mais voir Sa parole apparaître dans mon quotidien, oui.
La voir être dans les petits riens, oui.
La voir se faufiler au détour de nos vies, oui.
Éclatante, discrète ou tamisée. Peu importe.
Parole lumière, Parole éclairante, Parole vivante, Elle est toujours là.
Et ça pourrait être un joli chemin de Carême de La mettre au cœur de nos journées, dans nos riens.
Comme un phare.
À presque demain. 😉
merci
🙂
A la lecture de ton billet , j’ai pensé à la basilique de Nazareth:
“le phare du monde” Tu te souviens ?
A Nazareth, Jésus crie l’Évangile par sa vie, dans l’ordinaire des jours.
Une image forte qui nous invite à regarder cette lumière et à se laisser guider avec foi, dans le quotidien, jour après jour .
oh oui, je me souviens ! J’avais oublié l’expression, merci!
“Le quotidien jour après jour” oui. 🙂