40 jours après.
Et après ?
Il y a toujours ce temps en suspension qui semble s’arrêter.
Enfin… Un temps qui murmure “on y est” et en même temps “ce bout de chemin a épuisé nos heures”.
40 jours à tenter de Lui faire un peu plus de place ou plus exactement à essayer d’agrandir son cœur pour qu’Il y trouve une vraie place.
Il y a toujours ce petit temps en pointillé qui semble s’étonner.
On n’y est plus ! Carême terminé, octave qui chante le Ressuscité.
8 jours à garder en Lui la joie de l’Espérance et agrandir mon cœur pour qu’il y trouve une raison ajoutée au verbe aimer.
Il y a toujours ce drôle temps en filigrane qui semble regarder.
On y est et pour toujours, le chemin ne fait que continuer.
Des Carêmes il y en aura d’autres et non pas parce que la liturgie l’inscrit à mon calendrier. Non. Pour me redire encore et encore que ce chemin est le chemin de vie. Peut-être bien de ma vie. Et agrandir mon cœur pour qu’il ose sourire encore.
Il y a toujours ce doux temps entre-deux.
Un espace de rencontre.
Une petite Lumière qui s’immisce.
Le temps d’un pas de deux avec Lui avant de recommencer.
Il y a toujours dans l’octave de Pâques les pas des témoins, une route d’Emmaüs, la pierre roulée qui roule encore et ne cesse de rouler sur cet ici et maintenant Il est là.
Et comme après une trop longue randonnée, la pause tant attendue, au sommet de la montagne, à regarder l’horizon avant de repartir et reprendre son Souffle, récupérer des forces, retrouver l’audace pour se préparer à marcher à nouveau.
Et après ?
La vie, toujours.
Oh…oui, comme tu dis, cet “après” ….à ne pas le faire si ordinaire 😉
J’aime bien “l’ordinaire” pour la simple raison que c’est un temps qui ne l’est jamais. 😉
Merci de ton passage Jibé, ça me fait plaisir. 🙂
Est ce que l’après ce n’est pas savoir qu’on est le ou la même, fragile, faillible, pécheurs mais…aimés, se savoir à nouveau aimés parce que finalement c’est ce qu’on oublie le plus vite ?
Si 🙂