Un jour, j’étais encore enfant, j’ai ouvert une Bible. Une vraie, une épaisse, une “de grande personne”.
Je ne l’ai jamais vraiment refermée depuis.
Et même si j’aime la lire, la partager, la creuser, la traduire, petite chercheuse de ses sens, elle reste le plus souvent dans les creux de mes silences. Et si vous saviez combien elle remplit les espaces.
Alors je fais le rêve parfois, dimanche de la Parole ou pas, que ce jour existe, un jour, pour tant d’autres.
Il y aura des mots cachés comme des trésors
des mots brisés comme des fêlures
des mots renoncés comme des oublis
de longues patiences et de frêles promesses
des hivers endormis et des réveils d’été
des heures étincelantes et des mémoires brûlantes
des fenêtres closes et des ciels enflammés
des collines familières et des rêves d’ailleurs
et il y aura Ton nom murmuré
Et Ta parole
Vivante.
Et il y a vos mots qui chaque fois me mènent à la prière, merci.
Merci à vous de passer ici, cela me touche beaucoup ! 🙂