Six semaines, un peu plus de 40 jours, un désert ?
Six semaines, un peu plus de 40 jours et tant de mots qui savent, qui croient savoir, qui auraient su si.
Tellement de il faudrait, il aurait fallu, il faudra. Pour le monde, pour notre pays et pour mon Église.
Je lis tant de ce qu’il serait bon de faire confinés, de ce qu’il faudra ne pas manquer de faire une fois déconfinés. Oh…sans doute qu’ils sont de bonne foi ces hommes et ces femmes qui parlent un peu plus fort que les autres, qui parlent pour les autres, parfois au nom des autres, parce qu’il y a toujours ces belles envolées qui ont envie de nous montrer le bon chemin.
Six semaines, un peu plus de 40 jours que je leur préfère les mots confinés, ceux qui parlent tout bas et qu’on n’entend nulle part.
Six semaines, un peu plus de 40 jours de petits messages, d’appels, de bavardages-de-voisins-à-au-moins-deux-mètres, de lettres, de sourires, de mains qui n’ont besoin de personne pour continuer à se tendre, d’idées, de projets, de petites actions, de presque grandes décisions, de petits riens plus qu’importants qui se font sans bruit.
Six semaines et un peu plus de 40 jours de nouvelles de gens tout autour qui se battent, sont malades, guérissent, pleurent, souffrent, accompagnent, travaillent, chantent, soignent, soutiennent, construisent, cherchent, accueillent, prient, aident. De gens qui vivent.
Et six semaines et un peu plus de 40 jours que je Te confie mes mots à leurs mots mêlés.
Dans mes petites prières confinées.
Celles qui ne savent jamais ce qu’il faudrait, ce qu’il aurait fallu, ce qu’il faudra mais qui entendent dans Ta Parole d’être ici et maintenant au milieu des autres. Proches.
Et si tu savais, Seigneur, tous les clins Dieu de vie, de joie, d’espérance que je lis, que j’entends, que je vois, des premiers rayons du matin aux dernières lueurs du soir.
Six semaines, un peu plus de 40 jours, un désert ? Oh non, même pas.
Surtout pas.
Un chemin qui suit sa route peut-être, et tout au bord, Tes pas.
Tellement juste dans les mots choisis.
Un grand merci.
Bon dimanche, Josiane
Merci Josiane, bon dimanche à vous aussi 😊
Oui qu’ils sont doux et forts tes mots encore, merci petite Corine. Ici on est inquiet pour nos anciens aussi et les plus fragiles, Merci de tes prieres je suis certaine que Dieu les entend. a bientot ! 😉
Merci Marie !
Merci Corine, je suis tellement d’accord avec toi… “avant le confinement… pendant… et après ce sera”… que de palabres…
Et à côté, la vie qui est là, au quotidien avec ceux qui nous permettent de nous nourrir et de ne manquer de rien d’essentiel. Et puis sans doute aussi des petites graines plantées dans le levain de la pâte humaine, cachées, discrètes elles font leur oeuvre sans bruit.
Et puis un jour, on s’émerveillera de ces petits riens. Merci pour ce beau texte 😍🤩. C’est un de ceux qu’on aimerait lire tous les jours ! Merci Corine
Merci Catherine, merci pour les petites graines dans ce levain-là, j’aime beaucoup tes mots. 🙂
Un grand merci Corine et un grand bravo pour tes mots toujours ajustés . Cette “traversée” est pleine de pépites, même dans les moments douloureux. Choisissons chaque jour de la vivre dans la bienveillance et l’espérance et de rendre grâce pour tout ce qui se fait, se dit de beau, de bon,de vrai et de prier pour tout ce qui est ténèbres.
Merci Chantal: bienveillance et espérance, merci pour tes mots-clés. 🙂