40 petits billets de ces soleils qui nous tapent sur l’épaule, nous attrapent, nous rattrapent, nous retournent et font des mercis qu’on leur dit, à voix haute parfois, ou souvent très bas, la vertu de nos vies.
C’est toujours difficile de vivre le vendredi saint autrement qu’en prières mais ma vie est ainsi et peut-être – non, certainement- c’est ce que Dieu veut.
Que la vie continue.
Alors aujourd’hui, il y a eu mes élèves tout au long des heures, mes collègues, un concert même avec mes troisièmes parce que la programmation était ainsi. Il y a eu les nouvelles de papy et sa vieillesse qui nous fait prendre la route de l’Ephad, douloureux chemin que de quitter sa maison. Il y a eu Marité, croisée juste devant le centre pastoral au retour de ma journée, et ses beaux mots réconfortants et pleins d’Espérance sur le chemin de Croix qu’elle avait préparé pour les très anciens.
Et il y a eu le soleil et le ciel bleu.
Sur cette photo de notre petite aumônerie.
On a passé nos récrés cette semaine à dessiner, à colorer, à raconter sur la porte vitrée.
Et sur cette photo, il y a sa mort. Il y a sa mort et le ciel bleu, en reflet.
Il y a ta mort Jésus et le ciel bleu que ta résurrection nous fait entrevoir.
Il y a ton ciel bleu d’Espérance.
Merci.