Bien regarder les petits fils argentés qui colorent l’espace de notre monde, de nos vies, de nos cœurs. Parce qu’ils existent, en vrai.
Jour 12
C’est un peu étrange.
Je regarde par la fenêtre d’un soir breton qui tombe et je me dis qu’il n’y a pas eu de prénoms aujourd’hui. Non pas qu’il n’y ait personne, bien au contraire, mais pas de mots pour raconter quelqu’un ou quelqu’une.
Et en regardant le soir qui tombe, l’horizon qui s’éteint doucement, ici ou ailleurs, j’ai toujours cette conviction, intime et profonde, sans jamais pouvoir l’expliquer, que tous nos prénoms sont réunis dans le cœur de Quelqu’un.