Je suis toujours éblouie, oui éblouie c’est bien le verbe, je suis toujours éblouie par ce matin où les femmes rencontrent Jésus ressuscité.
Il y a dans cet impossible à penser le même éblouissement de mon enfance à chaque fois que je découvrais ce que je ne connaissais pas quelques minutes plus tôt.
Je suis toujours éblouie par ces femmes au pied de Jésus et aussitôt abasourdie par la volonté de quelques-uns à cacher la nouvelle, la bonne nouvelle, la joie incommensurable de cette Bonne Nouvelle.
Et au matin, je me dis que rien ne change vraiment dans notre humanité, dans cet acharnement souvent à ne pas laisser le beau et le bon agir, ou être simplement.
Puissent ces femmes nous montrer à nouveau le chemin. Pas seulement celui qui voit et croit mais surtout celui qui se réjouit, celui qui aime.