“Elle est tout près de toi cette parole, afin que tu la mettes en pratique.” Deutéronome 30, 10-14
Il est, dans les matins de vacances, ce quelque chose d’un peu à part. Non pas extraordinaire, presque le contraire je crois.
Le tôt du réveil, non pas parce qu’il le faut mais parce qu’on va savourer le temps qui s’offre.
Le bol de café fumant, son arôme familier, celui qui nous dit qu’on est bien vivant.
Le silence de la maison et déjà, les oiseaux au jardin, un chat qui passe me rappelant le mien qui n’est plus, et l’absence des voix qui emplit l’espace pour mieux écouter la Sienne.
Sa parole, ouverte sur un coin de table, au milieu des miettes des tartines qu’on a grillées, sans prévenance, qui s’installe au milieu de ma vie.
Il est, dans les matins de vacances, cette Parole toute proche qui se fait encore plus proche.
Faudra-t-il alors, dans les bruits des heures prochaines, la garder, la remuer, la répéter encore pour qu’elle prenne véritablement vie dans la mienne ?
Il est, dans les matins de vacances, une promesse. Celle d’oser enfin aimer en vérité.