Humble, l’adjectif s’efface en un souffle.
Il ne disparaît pas pour autant.
Les humbles, à chaque fois que ma route en a croisés, ont laissé une empreinte en moi bien plus grande que tous les plus grands qui s’affichent.
Il m’est pourtant difficile de parler d’eux quand je sais que leurs vies n’est ou n’a été faite que de gestes de bonté discrets qui ne voulaient ni commentaire ni éloge.
Je crois qu’en choisissant ce mot, je voulais simplement rendre hommage à tous les silencieux du monde qui, malgré tout, le rendent meilleur.
Humble, l’adjectif lui-même s’efface devant lui.
Il est là.
Au coeur de Noël.
Et chaque matin de l’Avent, quand ma petite prière le rencontre, je mesure combien son humilité est à l’image de son amour. Incommensurable.
C’est bouleversant.
Bon deuxième dimanche de l’Avent les amis,
à demain

