Silencieuse
Genoux à terre
Mots enfouis aux confins de mon cœur
Quand la lumière s’absente
et que le jour s’éteint
Murmurée
Lèvres effleurées
Aveux à demi-mot au long du temps
Dans les jours bruyants
et les brûlantes heures
Chantée
Mains levées
Mots délivrés par nos gorges écloses
Portées dans tes chapelles
où nos âmes résonnent
Ma prière
pleurée, osée, criée
Toujours vers Toi
Au-delà des évidences et des paroles enfermées
Ma prière
soufflée, libérée, avouée
Aux heures certaines
Ultime abandon
Pour entendre Ta voix, trouver Ton regard
et demeurer en Toi
Amen
Merci, elles font du bien tes ^petites prières
🙂