Des minutes de beau silence

Il y a des soirs où l’on sait pourquoi on se sent fatiguée et ça nous donne la pêche.

Paradoxal petit système humain qui lorsque le corps ralentit sait que son carburant passe aussi par…la joie.

La joie, j’en ai reçue des tonnes aujourd’hui avec la journée retraite de première communion mais je ne vais pas vous en faire une jolie litanie.

Non. Je vais juste vous dire le beau.   

Cet après-midi, avec moi, c’était petit atelier prière. Les groupes d’une dizaine d’enfants sont venus les uns après les autres. Entre copains souvent, entre copines aussi, avec la jolie énergie très débordante de leurs 9 ans.

Le beau, c’est ce qu’ils ont tous réussi à s’offrir, à m’offrir.

Tour à tour, les groupes ont goûté à un silence, un silence complet, un silence même pas pesant, un beau silence pour écrire leurs mots en prière.

Cinq longues et belles minutes de silence à chaque fois. Sans rechigner, sans faillir, sans que ce soit très compliqué de leur dire le pourquoi. Un beau silence pour écouter leur cœur. Cinq belles minutes pour eux, avec leur toute petite prière.
Vous savez, j’ai même eu un peu de mal avec certains à les sortir de ce petit espace sans bruits, sans paroles, sans ce qui remplit leur temps tout le temps, tellement ils semblaient y être bien.

Et ça, au milieu de ma semaine à ras bord, c’était juste cadeau. C’était juste beau.

 

 

 

 

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