Chaque jour

 

2 janvier. Ça y est. L’an neuf a commencé à dérouler son temps, comme tous les ans avant lui. J’ai retrouvé le tôt du matin, les préparations de cours à revoir, les séances à planifier, la rentrée c’est demain.
2 janvier. Les doux vœux, les bons vœux. Je m’en suis rassasiée hier, sans doute que ce sera le cas pendant quelques jours encore. Parfois même, on ose étirer cela jusqu’à la fin du mois. Je ne vais pas m’en plaindre. J’aime lorsqu’on se souhaite du bon.
2 janvier. J’ai dit, j’ai écrit, j’ai souhaité le bon et le beau, le doux et la paix aussi. J’ai ajouté parfois le courage qu’il nous faudra. Rien de neuf. Je sais la vie faite de rose et de gris. Pourtant, rien de faux, rien de vain, rien d’inutile à nous dire et nous redire du bien.
2 janvier. J’ai peu parlé de Dieu au fond. Pas besoin d’une nouvelle année au calendrier pour Le prier d’être là, tout proche. Ou plutôt que je sois là, moi, plus proche. Dans mes vœux, il y a toujours, je crois, ma petite prière en filigrane.
2 janvier. Hier, la première messe de l’année, m’a rappelé  quelque chose d’important. Je devais donner la communion. Comme à notre habitude, on s’est retrouvés avec mes amis derrière l’autel. J’aime bien être là. Encore davantage hier. J’aime bien regarder l’assemblée, visages connus et inconnus, devant moi. Et puis, il y a sur ma gauche le coin des enfants et là, hier, cinq petits dessinaient tranquilles fredonnant doucement et à ma droite, une petite nouvelle servante d’autel qui souriait- riait même- de tout découvrir. Je me suis dit que ma nouvelle année, je la souhaitais comme ça, souriante : parmi les enfants – avec mes élèves aussi-, devant Dieu et au milieu de tous.
2 janvier. Le jour se lève. Je vous l’espère bon, beau et doux ce jour qui commence une nouvelle année. Je ne serai pas là chaque matin pour vous le redire mais c’est ce que je vous souhaite pour chacun des jours à venir: qu’ils soient bons, beaux et doux. Bonne année 2023 chers amis.

 

 

 

2 réflexions au sujet de « Chaque jour »

  1. Quelle chance Corine de pouvoir encore donner la communion et de voir pres de toi des petites filles servantes d’autel.
    Cela n’est plus possible chez nous ! Mais je garde l’Esperance au cœur pour notre Église , cabossée, blessée et si lente à la détente ( ds tous les sens du terme !). À bientôt 👋

    1. Ohhh… Si tu savais comme cela me blesse ! Je croyais notre Diocèse capable d’insuffler du bon sens partout…je crains l’avenir.
      Mais mes bons voeux à toi et aux tiens 😊

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