40 petits billets de ces soleils qui nous tapent sur l’épaule, nous attrapent, nous rattrapent, nous retournent et font des mercis qu’on leur dit, à voix haute parfois, ou souvent très bas, la vertu de nos vies.
Il n’y a pas grand chose à dire. Ou peut-être qu’il y aurait tant que je ne sais pas par où commencer.
En vrai, il m’arrive de râler des jours qui débordent parce qu’en plus des cours, des réunions, du quotidien, il y a la paroisse. Et ces temps de préparation à la première communion qui forcément prennent du temps. Sauf que je crois que j’aurais un peu de mal à m’en passer, en vrai.
Pas du temps mais des temps passés avec eux.
Avec ces gamins de 9-10 ans. Ces chouettes gamins de 9-10 ans.
Il n’y a pas grand chose à dire. Un peu quand même.
D’abord, aujourd’hui, ces gamins, je crois qu’ils choisissent d’être là. Je crois surtout que même si leur nombre fait figure de peau de chagrin, ils sont là. La majorité ne va pas à la messe souvent. La majorité en vrai ne va pas à la messe vous savez. Ils font du caté à l’école oui, mais en dehors de ça, de leur choix et de la bonne volonté de leurs parents de les suivre -parfois juste un tout petit peu- dans leur préparation, Jésus, Lui, Il n’est pas des masses dans leur vie.
C’est ce qu’on croit.
Mais là, on a tout faux.
Suffit de les écouter un petit peu.
Suffit de laisser aller leurs mots quand je leur parle de prière.
Suffit de les regarder écrire, discrètement.
Suffit d’aimer leurs questions aussi.
Suffit de croire qu’ils ne sont pas si petits que ça.
Que leur amour pour Dieu n’est pas si petit que ça.
Merci les enfants de m’aider à prier, merci de toujours faire grandir ma Foi.
J’adore ton écriture. Tu as un vrai don.
Merci l’amie ! Tu me fais rougir 😉