Au pied du mur

40 petits billets de ces soleils qui nous tapent sur l’épaule, nous attrapent, nous rattrapent, nous retournent et font des mercis qu’on leur dit, à voix haute parfois, ou souvent très bas, la vertu de nos vies.

Il est au pied du mur. Je n’arrête pas d’y penser depuis ma lecture matinale. Aucun échappatoire possible, pas d’autre issue, pas la moindre possibilité de marche arrière. On se dit… pourtant Judas, Il sait que Jésus sait. Il pourrait encore faire autrement. Ne rien faire, ne rien dire, ne pas trahir. Mais non. Jésus semble lui-même lui redire ce qu’il faut qu’il fasse.
Il est au pied du mur.

J’y ai pensé toute la journée, à tous ceux qui n’avait pas le choix d’un autrement, quel qu’il soit.

On a continué à peindre notre chemin de Pâques au collège. On prépare la scène du Jeudi Saint. On a parlé un peu de Judas, de trahison, d’amitié aussi, tout en dessinant Jérusalem sur un petit panneau à l’entrée du chemin.
-Madame, on ne va quand même pas le mettre Judas…On pourrait choisir ce dessin, on ne voit que Jésus et ceux qui sont à côté de lui. On pourrait se dire qu’il a déjà quitté la table hein ?

 

J’y ai repensé encore ce soir en recevant mes sixièmes et leurs parents.
-Tu es au pied du mur maintenant, à toi de montrer que tu peux donner le meilleur de toi.

Ce papa ne semblait pas si bien dire. C’est drôle comme être au pied du mur peut parfois être une étape pour ne pas trahir ni se trahir mais pour se dépasser. Ça m’a un peu réconciliée avec l’expression.

 

En rentrant, un petit clin Dieu encore qui a détourné mon regard vers le pied de mon mur. Celui qui renaît chaque année et offre des couleurs qui osent se marier avec les pierres, harmonieusement.

Joli pied de mur, merci.  🙂

Le lundi

40 petits billets de ces soleils qui nous tapent sur l’épaule, nous attrapent, nous rattrapent, nous retournent et font des mercis qu’on leur dit, à voix haute parfois, ou souvent très bas, la vertu de nos vies.

– Et le lundi, il a fait quoi le lundi Jésus?

Entre midi et deux, on a sorti peintures, crayons, dessins et évangiles. Cette année, comme on a une aumônerie avec une jolie porte vitrée qui donne sur la cour de récré, on a décidé de dessiner et de raconter aussi un chemin de Pâques sur la vitre. Il fallait bien que je leur parle de la semaine sainte mais je suis passée un peu vite du dimanche des Rameaux au Jeudi Saint.

-Et le lundi, il a fait quoi Jésus ?

On s’est demandé ce qu’on ferait si on était Lui, si on arrivait acclamé, pour une grande fête, et si on savait qu’on allait être arrêté, condamné, souffrir et mourir.

 

-On resterait avec nos amis et notre famille pour les aimer encore.

 

Jusqu’au bout.

 

Merci mes jeunes collégiens de vos questions et de vos réponses.

Entrons…!

40 petits billets de ces soleils qui nous tapent sur l’épaule, nous attrapent, nous rattrapent, nous retournent et font des mercis qu’on leur dit, à voix haute parfois, ou souvent très bas, la vertu de nos vies.

On a partagé notre goûter dans notre aumônerie vendredi après la classe, avant de prendre la route. D’habitude, elle nous mène vers le monastère de Martigné-Briand. Cette année, on avait décidé qu’on irait dans un autre endroit. Oh… on ne souhaitait pas changer pour changer et Martigné est ancré en mon cœur mais voilà, j’ai eu l’occasion de passer une journée à l’abbaye de Notre-Dame des Gardes en septembre et le lieu d’accueil pour les jeunes découvert là-bas m’avait semblé plus adapté et vraiment de grande qualité. Aujourd’hui, emmener un groupe de jeunes ados devient une affaire exigeante, c’est normal je crois, et il ne s’agit pas de se tromper. Bref, l’accueil Saint-André de l’abbaye est vraiment plus que chouette.

Sœur Martine m’avait écrit dans son mail qu’on pourrait entrer, qu’elle laisserait la porte ouverte, qu’elle serait aux Vêpres et qu’il ne faudrait pas hésiter à s’installer en l’attendant.

Entrons !

 

Avec nos jeunes de 5è, Manue et moi, nous avons vécu presque 24 heures extraordinaires de sourires, de paix, d’accueil.
Et je crois que grâce à eux tous, je suis moi-même entrée dans la semaine sainte avec une plus grande joie encore.

 

J’ai partagé mes photos en rentrant à la maison et ce qu’on avait vécu, pleine d’enthousiasme. Le p’tit mari m’écoute souvent d’une oreille distraite. Cette fois, ma prière pour son papa que j’avais emmené dans un coin de mon cœur l’a touchée. Au soir, il m’a rapporté des branches de buis cueillies entre deux averses. On entre déjà dans la semaine sainte m’a t-il dit.

Entrons !

 

Avec nos peines, nos fardeaux un peu lourds à porter, nos immenses joies, avec ce qui fait nos vies dans ce qu’elles ont de plus quotidien, de plus simple, de plus fort, avec Dieu au beau milieu.

 

On y est donc chers amis, on y est. Il est aux portes de Jérusalem.
Lui aussi, il entre.

Merci d’avoir été là au long de ce Carême. Je vous redis encore une fois combien vous aidez ma petite prière, combien vous m’avez aidée à regarder les soleils et à dire merci.
Je reviendrai je pense au long de cette semaine qui grimpe doucement vers Pâques. Pour redire merci… ce n’est pas le moment de s’arrêter déjà.  😉

Alors, avec Lui, entrons !

 

Presque pour rien

40 petits billets de ces soleils qui nous tapent sur l’épaule, nous attrapent, nous rattrapent, nous retournent et font des mercis qu’on leur dit, à voix haute parfois, ou souvent très bas, la vertu de nos vies.

10 jours à peine et voilà.
3 jours et la semaine sainte s’ouvre à nous. J’ai hâte d’être à dimanche.

Demain soir, je ne viendrai pas vous raconter parce que je pars 24 heures en abbaye avec mes petits 5è. Je reviendrai un peu samedi.

Et pour le soleil d’aujourd’hui ?
J’allais presque l’oublier.

Je me suis fâchée après lui parce que ça fait un petit moment qu’il refuse de travailler au fond de sa classe de 3è. Il ne fait pas de bruit mais il ne fait rien. Finalement, je me rends compte qu’il ne me dérangeait pas plus que ça sauf que mon boulot de prof, ce n’est pas de l’oublier. Chose que je faisais un peu quand même.
Aujourd’hui, je me suis fâchée contre lui. Peut-être que ça l’a remué un peu, je ne sais pas, mais au moment de la pause, il s’est levé et est venu me voir au bureau avec son livre, m’expliquant pourquoi il n’avait rien fait. En vrai, je ne suis pas certaine que l’explication était bonne mais je m’en fiche un peu: on s’est parlé pendant cinq grosses minutes. Très calmement. Puis, j’ai redémarré la deuxième partie du cours.
Il a bossé.
En vrai.
Petite victoire du dialogue.
Peut-être éphémère.
Petite victoire quand même.

Il y a des petits soleils qui ne payent pas de mine. Ils font juste du bien à une ou deux personnes. C’est rien. C’est beaucoup.

 

Merci aux minuscules p’tits riens qui rendent la vie, même d’une seule personne, un peu plus jolie.

Demain, vendredi, départ pour l’abbaye, complies, veillée. Je vous emmène avec moi, promis.  🙂  Alors, à samedi.

Pas si petits que ça

40 petits billets de ces soleils qui nous tapent sur l’épaule, nous attrapent, nous rattrapent, nous retournent et font des mercis qu’on leur dit, à voix haute parfois, ou souvent très bas, la vertu de nos vies.

Il n’y a pas grand chose à dire. Ou peut-être qu’il y aurait tant que je ne sais pas par où commencer.

En vrai, il m’arrive de râler des jours qui débordent parce qu’en plus des cours, des réunions, du quotidien, il y a la paroisse. Et ces temps de préparation à la première communion qui forcément prennent du temps. Sauf que je crois que j’aurais un peu de mal à m’en passer, en vrai.
Pas du temps mais des temps passés avec eux.
Avec ces gamins de 9-10 ans. Ces chouettes gamins de 9-10 ans.

Il n’y a pas grand chose à dire. Un peu quand même.

D’abord, aujourd’hui, ces gamins, je crois qu’ils choisissent d’être là. Je crois surtout que même si leur nombre fait figure de peau de chagrin, ils sont là. La majorité ne va pas à la messe souvent. La majorité en vrai ne va pas à la messe vous savez. Ils font du caté à l’école oui, mais en dehors de ça, de leur choix et de la bonne volonté de leurs parents de les suivre -parfois juste un tout petit peu- dans leur préparation, Jésus, Lui, Il n’est pas des masses dans leur vie.

C’est ce qu’on croit.

Mais là, on a tout faux.

 

Suffit de les écouter un petit peu.
Suffit de laisser aller leurs mots quand je leur parle de prière.
Suffit de les regarder écrire, discrètement.

Suffit d’aimer leurs questions aussi.
Suffit de croire qu’ils ne sont pas si petits que ça.
Que leur amour pour Dieu n’est pas si petit que ça.

 

Merci les enfants de m’aider à prier, merci de toujours faire grandir ma Foi.

 

 

 

 

Et les mains qui dansent

40 petits billets de ces soleils qui nous tapent sur l’épaule, nous attrapent, nous rattrapent, nous retournent et font des mercis qu’on leur dit, à voix haute parfois, ou souvent très bas, la vertu de nos vies.

Je m’étais dit lundi soir, je prendrai le temps.

J’ai laissé mon cartable, mes cours, mes élèves dans un coin du bureau et j’ai attaché un vieux tablier. Farine, sel, huile et eau. C’est facile. Il faut juste du temps.
J’ai versé dans un très très grand bol en terre cuite. Elles devaient faire comme ça. J’ai pétri. Longtemps. Farine, sel, huile et eau petit à petit. C’est facile, il faut seulement un peu de temps.
J’ai pétri encore. C’est comme l’argile la pâte à pain, il faut faire danser ses doigts, laisser aller jusqu’au bout des ongles, ne rien dire. C’est facile, il faut juste du temps.

La boule de pâte bien lisse s’est reposée sous un linge humide. J’ai repensé un peu à ces deux élèves qui, en fin de journée, n’avaient envie de rien, qui ne veulent plus grand chose. Je me suis dit en souriant qu’ils devraient faire du pain et quelque chose de leurs dix doigts.
La boule de pâte bien lisse sous un linge humide a pris son temps elle aussi. Je crois que j’ai murmuré un tout petit bout de prière pour mes deux élèves à côté. Elles devaient faire comme ça, prier en cuisinant, pour ceux qui allaient moins bien. Peut-être.
La petite heure a passé vite finalement. Le temps de ranger deux ou trois bricoles dans la maison. Elles devaient faire comme ça elles aussi, le temps d’une tétée à un petit enfant, ou le temps de puiser de l’eau dans un seau, ou même le temps de retourner des fromages de chèvre à égoutter. Peut-être.
Ensuite, c’est facile. Des petits pâtons à étaler. Quelques coups de paume et la main qui fait danser encore la pâte pour l’étirer finement. Asma m’a appris, sans rouleau de cuisine. Comme elles.
Et faire cuire, laisser la pâte gonfler en de petits endroits sous l’effet du feu, parfois.

Je m’étais dit lundi soir, je prendrai le temps. C’était ce soir.
J’ai préparé des galettes de pain sans levain pour nos futurs communiants. Dans leur grand temps fort de mercredi, ils mimeront la Pâque juive, la Cène, la messe. On fera le lien avec Jésus, ses Paroles et …son pain.
Bien sûr son pain.
Celui de son pays. Tout plat comme une hostie.
Son Pain, celui que les femmes de son temps préparaient.

Je ne peux pas m’empêcher de penser à elles le Jeudi Saint notamment, et souvent à la messe. À elles qui prenaient le temps.
Farine, sel, huile, eau. Pétrir. Laisse reposer.
Faire danser ses mains.
Cuire.
Sur Sa table, c’est le pain des femmes de son pays, celui de sa mère, celui de Marthe sûrement, c’est ce pain-là qu’il a rompu et partagé.
Et Jésus savait alors combien, plus qu’habituel, plus que facile, il était précieux.

 

Merci à nouveau à ce temps pris au temps, le nez dans la farine, les mains qui dansent sous la pâte et avec Lui, au cœur.

P.S. Ne vous inquiétez pas, je ne viendrai pas demain. Mais, à mercredi, promis.  😉

 

 

Question de temps

40 petits billets de ces soleils qui nous tapent sur l’épaule, nous attrapent, nous rattrapent, nous retournent et font des mercis qu’on leur dit, à voix haute parfois, ou souvent très bas, la vertu de nos vies.

5ème dimanche de Carême demain.

On croit toujours que le temps est long.
C’est chaque fois la même chose, il est long quand on regarde loin devant.
Mais, à y regarder de près, le temps n’est rien, presque rien.

Ça étonne un peu, doucement, quand on a mon âge. Mes 10, mes 20, mes 30, mes 40, mes 50 ans même, sincèrement, ça paraissait long devant, ma vie, il n’y a pas si longtemps et en un claquement de doigts, je suis déjà là. J’aime bien vieillir malgré tout, j’aime bien avoir cette chance de vieillir je crois.

On croit toujours que le temps est long. Et en quelques années seulement, mes grands-parents sont morts, mes enfants ont quitté l’enfance, ceux qui étaient mes élèves il n’y a pas si longtemps sont devenus parents. J’aime bien mes cheveux gris qui adoucissent mes regards, j’aime bien avoir la chance de vieillir c’est certain.

Dans quelques jours, on sera à la porte d’une nouvelle semaine sainte. C’est chaque fois la même chose, ça semble long 40 jours. Mais, à y regarder de près, le temps n’est rien, presque rien, à hauteur d’une année, à l’aune d’une vie.
Et Toi, Dieu, vertige de Te savoir au-delà, si loin et si près, exactement en même temps.
Dans mon temps, éternellement.

Merci pour votre temps donné, quelques minutes ici, vos heures ailleurs
Merci de vos soutiens et partages,

Bon nouveau dimanche… avec une heure de moins prise au temps qui passe 😉

à lundi
Corine

 

Ces mots-là

40 petits billets de ces soleils qui nous tapent sur l’épaule, nous attrapent, nous rattrapent, nous retournent et font des mercis qu’on leur dit, à voix haute parfois, ou souvent très bas, la vertu de nos vies.

 

Et parfois, je n’écris pas.
Je crayonne.
Je brouillonne au crayon plus exactement. 😉

 

A relire, c’est un peu comme des mots vous savez.
Les souvenirs reviennent, les images inévitablement, les parfums souvent, les musiques aussi.

Et la certitude, dans quelques instants fugaces, parfois un peu plus longs, que Dieu était là.

 

Merci de ces mots-là, aussi.

                                  Carnet, Balades à Bellefontaine, 23 mars 2019

En tête-à-tête

40 petits billets de ces soleils qui nous tapent sur l’épaule, nous attrapent, nous rattrapent, nous retournent et font des mercis qu’on leur dit, à voix haute parfois, ou souvent très bas, la vertu de nos vies.

C’est pas l’angoisse de la page blanche mais presque.  😉

Quand on a le nez dans le guidon avec (encore) un conseil de classe, quand le printemps a déjà fichu le camp et qu’il a fait gris-froid-pluie toute la journée, quand les heures se sont bien passées mais sans trucs drôles ou touchants qui méritent d’être racontés, quand on vient de se préparer un plat de lentilles même si c’est très bon – si, quand on se dit vivement le trop bon bouquin dans le lit, quand …
Bref.
Vous l’aurez compris, je n’ai rien à raconter ce soir. Vraiment rien.

 

Vous savez, parfois, se taire, c’est doux.
Ne rien écrire, ça fait plein de bien.
Ça permet aussi d’écouter.

Et de prier.

 

Merci aux jours qui parfois me laissent sans voix, sans mots,
en tête-à-tête avec le silence de Dieu.

 

On dirait que les mots sont vrais

40 petits billets de ces soleils qui nous tapent sur l’épaule, nous attrapent, nous rattrapent, nous retournent et font des mercis qu’on leur dit, à voix haute parfois, ou souvent très bas, la vertu de nos vies.

Je vous l’ai déjà dit je crois que ce Carême a le rythme du quotidien, du travail, du collège. Hasard des calendriers scolaires, il a commencé un peu en vacances mais depuis, il suit mes semaines ordinaires. Dans cet ordinaire-là, je me rends compte qu’il y a vraiment ces petits soleils quand on regarde bien. Je me rends surtout compte que regarder les soleils de nos vies et dire merci, ça pourrait presque sonner faux quand, au soir, je lis mon fil d’actualités. Et en même temps, j’ai beau retourner ça dans tous les sens, 1- les soleils, j’en croise tous les jours 2- le monde qui tourne pas rond, je le croise aussi depuis que je suis née.

Alors, non, je continue à croire que ça ne sonne pas faux et qu’il y a même pas mal de vrai à dire les instants jolis.

Il y a eu ce moment en classe ce matin.
Avec mes sixièmes, on vient de démarrer la lecture d’une belle robinsonnade et aujourd’hui, nous abordions le chapitre du naufrage. Comme je le fais parfois, j’avais décidé de leur lire le chapitre concerné. Vingt minutes d’écoute qu’ils aiment vraiment et la certitude pour moi de pouvoir ensuite explorer un texte que tous auront lu.

Le jeune héros, en pleine mer, en proie aux assauts de la tempête. Son réveil sur une plage qui évidemment est celle d’une île inconnue donc inquiétante. Et enfin, première expédition, avec son chien quand même, au haut d’une colline qui lui fait découvrir la vérité: une île, l’absence des siens et la solitude, une survie peut-être impossible.

Peut-être bien que j’ai mis un peu de cœur dans ma lecture, peut-être ai-je trop appuyé sur les tournants tragiques mais quand j’ai terminé mes dernières lignes et levé la tête, il y avait une grosse larme sur sa joue.
Dans un calme étonnant, la classe est restée silencieuse. J’ai souri comme pour apaiser.

– Ce n’est qu’un roman…

Elle n’a même pas essayé de cacher sa larme d’un revers de main.

-Mais Madame, on a l’impression d’y être. On dirait que les mots sont vrais.

 

On dirait que les mots sont vrais.

 

Je n’ai pas manqué la phrase.
Et on a cherché comment les mots semblaient vrais. On a même parlé de leur pouvoir de rendre l’imaginaire si réel.

On est certes parti un peu loin du naufrage mais très près du texte. Et c’était chouette.
Je m’arrête là. Il n’est pas question de vous faire cours.  😉

Je suis rentrée ce midi avec ça et ça m’a juste trotté dans la tête tout l’après-midi. Les mots que j’entends en ce moment, ceux qui disent dire vrais, ceux qui accusent les autres de mentir, les mots qu’on entend, les mots qu’on lit.

Finalement, pour chacun, on dirait que les mots sont vrais.
Mais la vérité elle, où est-elle ?

 

Merci , p’tits élèves, de me remuer tout le temps les méninges et d’être, parfois, les p’tits philosophes qui manquent à ma vie. 😉