Je crois que ça me manque un peu ça.
J’aime beaucoup l’Avent parce qu’on attend Jésus avec tout ce qui va avec : le sapin, la crèche, le doré, les lumières, des paillettes peut-être mais on s’en fiche, ça fait du beau et le chemin est vraiment doux. Et puis il y a le calendrier.
Je crois que ça me manque un peu ça dans ma maison pendant le Carême. J’aimerais un arbre, un jardin, du doré, des lumières, pas de paillettes non mais du beau sur le chemin. Un calendrier aussi.
Je tente souvent des petites choses, j’essaie les bougies, les branchages, puis les fleurs à Pâques. Un petit calendrier de mots oui. Mais c’est assez peu. Surtout, c’est peu partagé. Il n’y a rien dehors qui me dit cette attente. Pas la moindre guirlande, pas la plus petite étoile, rien. Noël garde tout ce que le Pâques n’a pas.
On m’explique, je sais bien. Et puis, il y a les amis paroissiens, ici, encore très nombreux. Je crois que ça me manque quand même. Finalement, j’aurais bien aimé une belle ardeur populaire autour de l’attente de Sa résurrection autant qu’autour de l’attente de Sa naissance.
En attendant, je grappille tout ce qui ne se voit pas: les sourires cachés, les mains qui se voudraient fraternelles, les instants qui pourraient être beaux. C’est sans doute ça aussi “faire Carême”,
belle journée,
à demain