“Ils étaient dans la barque avec leur père en train de réparer leurs filets.”
Réparer. C’est mon deuxième mot d’évangile.
J’ai toujours aimé ce verbe-là. Réparer.
À le dire, il remet à neuf le vieux vélo rouillé qui traînait au fond de la remise, il retape en quelques coups de pinceaux la commode vieillissante, il rapièce le pull abimé aux coudes dont on ne peut se défaire parce qu’elle l’avait tricoté pour nous aider à supporter les hivers de nos vies.
Réparer. J’aimais ce verbe déjà quand Angèle, un soir de Lourdes où le sommeil ne voulait pas venir, m’a tenu la main longtemps, assise au bord de son lit, priant toutes deux d’une même voix. “Avec Lui, tu sais me réparer un peu mon petit, merci.”
Réparer. J’aimais ce verbe encore quand, un peu plus tard, j’ai cessé de demander de l’aide dans ma petite prière et j’ai osé un simple “répare-moi Seigneur” que Tu as bien compris.
Réparer. Je les imagine bien Jacques et Jean. J’ai vu comment les marins faisaient sur le port. Ils ont cette précaution à passer entre les mailles un nouveau brin, cette attention à dénicher les espaces trop lâches qui pourraient laisser passer les poissons, ce souci de redonner solidité à ce qui ne l’est plus.
Réparer. Décidément, je l’aime vraiment ce verbe et il nous va bien en ce début d’Avent.
Donne-nous Seigneur la force, le courage ou plus simplement Ta présence pour nous réparer, pour réparer autour de nous. Passer des liens entre les mailles de nos vies, repérer les espaces trop fragiles qui laissent tant de gens au bord des chemins, tendre une main solide pour aider à se relever, à se réparer.
Moi aussi, je l’aime bien ce verbe. Merci Corine pour ce texte magnifique 😍🥰
Bises Cath
Merci Cath…😍😘