Des petits mots

Non, mes petits mots d’évangile ne m’ont pas quittée et ils me font aller bien.  😉

 

Mardi, volonté
Le café brûle un peu ce matin. Mes mains se figent autour de la tasse. Quatre jours encore et la chance de deux  semaines de vacances. Encore quatre jours à tenir avec le gel hydroalcoolique qui accompagne nos bonjours du matin, les désinfections des tables après chaque heure, les masques toujours et nos yeux qu’il faut faire sourire. Le café brûle un peu ce matin. C’est étrange comme parfois les choses habituelles prennent un drôle de goût. Deux cas positifs parmi mes collégiens de 3ème jusque là épargnés. Un de plus et notre projet de “poèmes au-delà de nos masques” tombe à l’eau. Le collègue a dit on croise les doigts, j’ai souri en Te priant hier soir, Seigneur croise les doigts avec nous. Le café brûle un peu ce matin. Il y a bien plus grave que des poèmes qui tombent à l’eau et je pense très fort à l’amie qui a perdu sa maman. C’est étrange comme la vie nous rappelle l’essentiel souvent.

Mercredi, maladies.
Le café s’attarde un peu ce matin. Mes mains traînent en miettes sur la table. Trois jours encore et la chance de deux semaines à revoir tous mes enfants enfin. Encore trois jours à tenir sans la collègue épuisée qui s’est arrêtée mais avec celle qui revient d’une longue maladie. On se réjouit de la revoir, trois jours à se rappeler qu’elle nous a terriblement manqué. Le café s’attarde un peu ce matin. On s’inquiète les uns des autres et nos récrés sentent bon les chocolats, les clémentines et les blagues qui tiennent le coup. Le café s’attarde un peu ce matin. Il y a bien plus qu’un travail de simple prof dans ce collège. Il y a nos vies partagées tout le temps. C’est étrange comme la vie nous rappelle l’essentiel souvent.

Jeudi, générations.
Le café a un drôle de goût amer ce matin. Troisième élève positif, la classe a fermé hier midi. Il n’y aura pas de poèmes au-delà de nos masques, madame bonnes vacances !… janvier sera forcément meilleur. Un autre cas dans une autre classe. Deux jours à tenir. Le café a un drôle de goût amer ce matin. On avait obtenu le droit d’apporter nos lettres de Noël à l’Ephad, juste quatre élèves, on laisserait les lettres en quarantaine, trois mètres de distance, les masques, le temps que leurs quatre voix leur lisent un message à voix feutrée sous les masques. Tout est annulé. Marie-France viendra chercher les enveloppes, elle gardera les lettres en quarantaine, une rue nous séparera encore et nos bâtiments garderont les distances, elle lira leur message. Madame… nos fenêtres donnent sur les leurs, on peut leur faire coucou!  Signes de petites mains de 12 ans à de vieilles mains octogénaires. C’est étrange comme nos mains tendues nous rappellent l’essentiel souvent.

Vendredi, ne crains pas.
Le café se dépêche un peu ce matin. Dernier jour et seulement une classe et demie absente. Il n’y a pas eu de poèmes au-delà de nos masques mais les contes des 6è, des mains tendues au-delà d’une rue, des sourires et puis, ce quotidien qui ne cesse de redire la vie comme d’habitude avec un mot sur le carnet, une retenue, un rendez-vous de parents de dernière minute. Le café se dépêche un peu ce matin. Ils n’ont pas changé, n’aie pas peur…a murmuré le collègue . Elle, elle a retrouvé ses repères en revenant au collège. Elle est rassurée après un si long arrêt. Elle va bien. Le café se dépêche un peu ce matin. Mes enfants arrivent ce soir. Tout est prêt pour qu’ils soient bien. Je vais laisser le collège pour soigner les miens, allumer ma dernière bougie, faire avancer doucement Marie et Joseph sur leur chemin. La petite étable n’est plus très loin. J’entends la voix de Joseph au matin. Ne crains rien Marie, je suis là. 
La sonnerie de 17h05 a retenti. Il fait un peu froid mais, sous le préau d’un collège désormais fermé, le vin chaud réchauffe doucement. On s’écarte les uns des autres mais on est ensemble. Prends bien soin de toi, c’est notre petit mot d’amitié. N’aie pas peur, on se revoit en janvier, c’est notre petit mot d’au revoir.

Samedi, enfants.
Le café sent bon ce matin. La maison dort encore. J’ai allumé les petites guirlandes. Ils seront heureux au réveil.
Je crois que je ne l’avais pas bien vu jusque là.
Je crois que le quotidien masqué me cachait un peu son visage.
Je crois que je n’osais peut-être pas vraiment le regarder en face.

Mais si. Il est là, il est bien là, ce Noël. Il l’était dans nos heures collégiennes déjà. Il l’est dans nos églises à préparer. Il le sera dans nos regards à poser, dans nos lettres à déposer, dans nos messages à dire. Il est là, au milieu de tous nos temps.

Que ces derniers jours d’Avent nous redisent tous nos petits essentiels Seigneur.

Belle route mes amis, je vais poursuivre la mienne loin d’ici, passez de belle fêtes autour de Sa crèche. Et puis, regardez-Le Ce Petit, écoutez tous Ses Mots glissés dans nos balbutiements, Sa Parole qui nous redit d’aimer, encore et toujours.

Corine 

 

Ciel

« Si nous disons : “Du ciel”, il va nous dire :
“Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?”

 

Ciel. C’est un peu facile ce mot d’évangile-là.
Pourtant, je ne cherche jamais Dieu en levant le nez au ciel mais plutôt en baissant les yeux sur les petits riens de mon quotidien.

Le ciel, c’est autre chose. De ses gris sans nuances des jours pluvieux aux flamboyants levers de soleil de mes matins lorsque je traverse la campagne, des effilochés imprévisibles de nuages aux bleus trop éclatants de l’été au-dessus de l’océan, il est là, le même, chaque jour différent. 
Et lorsque je les lève mes yeux, c’est pour admirer ce beau qui ne cesse de me dire que la Joie est bien là, dans ce regard à porter sur les belles choses. Malgré absolument tout.

Belle journée de cet Avent qui s’approche peu à peu d’un ciel étoilé enveloppant d’espérance une petite étable. 🙂
Et avec ce ciel, capturé par ma grande fille, à la Toussaint dernière, sur Belle-île.

 

 

 

Témoin

“Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière.”

Témoins

C’est mon mot d’évangile pour ce 3è dimanche.

Témoin. J’ai toujours en tête bien avant les témoins des évangiles, les témoins  de ma Foi, les témoins de mon mariage, les témoins de tel ou tel événement, j’ai toujours en tête ce petit bâton qu’à bout de souffle au bout de ma course, je tendais à ma camarade de relais.
Témoin.
L’athlétisme n’était pas mon fort mais la course de relais, j’ai toujours aimé ça. Peut-être bien parce que l’effort était partagé et qu’on se mettait en quatre – véritablement ! – pour donner le meilleur de nous-mêmes.

Je me souviens bien de cette équipe de quatre filles au lycée. En seconde, nous avions même participé à une course inter-lycées avec l’enthousiasme de nos 15 ans. Je partais toujours en premier parce que, la moins rapide de toutes, on savait bien que les trois autres rattrapaient mon retard dès le deuxième ou troisième passage. La seule chose qu’on exigeait de moi, c’était ce passage de témoin. Il fallait qu’il soit parfait. 
Surtout ne pas le laisser tomber. Savoir aussi qu’on pourrait le lâcher quand l’autre, juste devant, lancée dans sa course, le tiendrait bien fermement.
Avec mes trois compères, nous avions mis au point une sorte de rituel: pas un cri de travers au passage, de la concentration seulement, et un seul mot, un seul, comme un signal qui, lancé en l’air dans le vif de la course, voulait dire ‘c’est bon, je l’ai, tu peux lâcher, fais-moi confiance’. 
Ce mot, c’était simplement “témoin”. 
Et à l’entendre, chacune savait qu’elle pouvait lâcher le bâton en toute confiance.

C’est drôle car à chaque lecture d’évangile où le mot apparaît, j’ai cette image – déjà entendue et lue dans des commentaires, rien d’extraordinairement nouveau je sais – et j’ai, surtout, ce cri de confiance en tête. Je me dis que ce n’est pas tout mal pour une fois le mélange des souvenirs…  Témoins d’évangiles, dans ma vie, dans ma Foi, dans mes prières, ça ressemble bien à un petit relais de confiance où je lance et reçois à mon tour des mains tendues… avec, très souvent, de l’amour à transmettre !

 

En ce troisième dimanche de l’Avent, Seigneur, ce serait peut-être pas tout mal qu’être témoins aujourd’hui, ce soit comme un relais pour faire passer Ton Amour de main en main, de cœur en cœur, avec confiance. Et zou, une semaine pour s’y coller ! 😉

 

 

 

Gamins…à leur place

Elle ressemble à des gamins assis sur les places...”

Gamins

Le mot m’a fait sourire au matin d’hier. Et la journée a filé sans y songer vraiment et surtout, sans pouvoir m’arrêter ici. Il y a des matins d’Avent où on ne peut  même pas ouvrir les petites fenêtres ! Et Dieu reste-t-il à l’extérieur ? Sur le pas de la porte sans jamais pouvoir entrer ? 

 

Les gamins, lorsque je les nomme, ce ne sont jamais les miens. Non, j’ai des enfants, mes petits ou plutôt mes grands maintenant, mais des gamins, ce n’est pas mon mot pour parler d’eux.
Les gamins, lorsque je les nomme, ce sont plutôt ces gamins, ceux qui, parmi les milliers d’élèves que j’ai déjà côtoyés dans ma vie de prof, ont laissé une petite trace, celle dont on se souvient bien.
Et depuis 30 ans, il y en a beaucoup. Vraiment. Et c’est étrange comme cette place grossit mon cœur en vieillissant de celui qui ne tenait pas debout dans sa vie et encore moins sur sa chaise de collégien à celle qui déjà lisait Baudelaire et l’écrivait presque. J’ai une vraie tendresse pour ce que sont mes élèves, du plus fragile qui reste au bord des choses à celui qui déjà prend à pleines mains la vie. Souvent, je me dis que mes classes ressemblent au reste du monde, microcosme des différences, même si elles ne sont pas toutes là, je le sais bien.

Et j’aime les gamins autant que l’humanité, avec ses gris clairs et ses gris foncés. 😉

Gamins. Le mot m’a donc fait sourire tendrement au matin d’hier. Et la journée a filé sans pouvoir m’arrêter ici.
Mais Dieu n’était pas très loin quand au retour d’une récré, le petit ange gardien désigné en secret pour ma pomme dans ma classe de 6è a laissé un mot sur le coin de mon bureau de prof. Un mot de gamin, avec la gentillesse de l’attention. J’ai souri tout au long des heures malgré la fatigue d’une période difficile. 

 

Au matin de ce matin, l’évangile me parle encore de “remettre toute chose à sa place“.
Un même billet pour un autre mot. 
“Remettre à sa place”.

La juste place des choses, des vies, des relations. Ce petit mot griffonné, quelle place lui donner ?
Souvent, on a voulu me faire la leçon là-dessus. Leçon si bien apprise par ceux qui posent des frontières au verbe aimer. Je ne retiens rien en mauvaise élève têtue que je suis. Et les gamins ? Je continue à les aimer bien plus que de simples élèves. Tout comme les gens que je croise au bord du chemin, je continue à les aimer bien plus que de simples gens que je croise au bord de mon chemin. La juste place, c’est celle d’un cœur qui aime simplement et Dieu m’a donné cette seule mesure. Ce petit mot  de gamin? Je vais le garder dans ma boîte à mots, jolis mots de ma vie, à leur juste place. 

Seigneur, que cette deuxième moitié d’Avent qui commence ne fasse pas de nous des demi-mesures d’amour. 🙂

 

 

 

 

Comprendre

“Et, si vous voulez bien comprendre, c’est lui, le prophète Élie qui doit venir.”

 

Comprendre. C’est mon mot d’évangile et peut-être celui qui depuis toujours me fait avancer, aimer autour, aimer apprendre, aimer tout court.
Comprendre.
Au contraire de ma chère Antigone, moi, j’ai toujours voulu comprendre. Trop, parfois. Parce que je crois vraiment qu’il est des temps ou il faudrait que je refuse de le faire.
Je n’y arrive pas, ou très mal.

Je veux comprendre.
Tout le temps. Obstinément.

Et la vie, et ma vie, et le monde, et mon monde et tous les pourquoi qui vont avec.

Comprendre. Parfois, lorsque cela devient tout de même presque impossible, alors, épuisée de chercher, je Lui demande de m’aider un peu.
Jamais, je n’ai la réponse directe à mes pourquoi mais une chose est certaine, c’est que, quelques heures, quelques jours, quelques temps après, j’arrive très souvent à voir les choses autrement.

Comprendre. C’est peut-être cela. Ouvrir son regard autrement, tout simplement.

Dans cet Avent, puisses-tu Seigneur nous aider à regarder “pas comme d’habitude” pour mieux comprendre… ce qu’on ne comprend pas. 😉

 

 

Repos

“Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.”

 

Repos

Je souris en écrivant mon mot d’évangile et je me dis que ça arrive assez souvent, très souvent même, que l’évangile du jour me parle en vérité.

Si, si, et ces jours-là, on dirait même que Dieu me ( te , vous…ça doit marcher aussi  😉 ) parle en direct.

Bref, repos, c’est juste le bon mot du moment. Hâte de le prendre à bras-le-corps, peut-être bien pour pouvoir écrire un peu plus longuement !  😉

 

Seigneur, parle-nous encore, parle-nous en vrai, pendant cet Avent !   🙂

Oh… et je remets ici le repos de ce bon Joseph endormi…puisque se profile à l’horizon SON année ! 

Enfanter

“Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.”

 

Enfanter.
J’aime ces verbes de nos langues qui disent la naissance.
J’aime savoir que Dieu est né en ce monde.
J’aime encore davantage savoir qu’Il a une mère.

Et je n’ai pas de temps dans ce temps qui ressemble en ce moment à celui que je n’avais pas quand j’étais maman de trois petits … 😉  Je n’ai pas le temps d’en écrire davantage alors je vous laisse, chers amis, une petite prière d’il y a longtemps.
À demain j’espère  🙂

 

Ton ventre s’est arrondi
Tout doucement
Tes mains se posent sur la sphère de vie
Tendrement
Tes bras se croisent sur ton amour
Passionnément
Marie
Remplie du feu intérieur, tu attends
Tu attends la promesse
Ton visage s’éclaire d’un sourire confiant
Tes mains sont ouvertes maintenant
Offertes en un oui
En merci
Tu attends l’Enfant
Ton enfant
Tu vas donner la vie
Marie
Tu vas nous donner La Vie

Civière

“Et, en écartant les tuiles, ils le firent descendre avec sa civière en plein milieu devant Jésus.”

 

Civière. C’est mon drôle de mot d’évangile ce matin.

En vrai, ce n’est pas le mot que j’aime mais c’est ce qu’il peut représenter. Et j’ai toujours, à cette lecture, l’image assez cocasse du paralytique qui rentre chez lui, avec sa civière sous le bras.
Il y a là quelque chose qui me plaît bien: sa foi, le pardon de ses péchés et sa vie qui continue avec ce qu’il est.

 

Et je me demande parfois si mes chemins d’Avent depuis toutes ces années ne ressemblent pas à des sortes de parcours en…civières.  😉

Oui, vraiment. Avec ma foi, Son pardon reçu et ma vie qui continue avec ce que je suis.


Et tout ce qui est un peu bancal dans nos vies, tout ce qui ne nous fait pas marcher bien droit, tout ce qui nous fait tomber aussi, tout cela, finalement, est là, devant Lui, malgré tout, et souvent “porté” à bout de bras  ! 

Civière. Donne-nous Seigneur de continuer notre chemin d’Avent …en nous remettant debout !  

 

M’abaisser

“Je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales.”

 

M’abaisser. C’est mon verbe d’évangile en ce deuxième dimanche de l’Avent.
M’abaisser. J’aime assez le pronom qui s’y colle et me concerne. M’abaisser, nous abaisser, s’abaisser, ce verbe n’a de véritable sens que si le mouvement se fait avec tout notre être, physique et mental, de corps et d’esprit.

Petite, je me souviens que la crèche était toujours installée au pied du sapin et qu’il fallait s’agenouiller pour Te voir.
Et j’y pense souvent, en ces temps de fin d’année au collège, temps plus rudes qu’à leur habitude, quand mon corps au soir fatigué se pose pour un temps de repos et de prière. 
Cela commence toujours par mes genoux qui se plient doucement, le dos qui se recroqueville parfois, les mains qui cessent de faire, on dirait que mon corps veut diminuer, qu’il veut se faire plus petit.
Parfois, il reste ainsi, longtemps, sans que rien ne se passe, ni mots, ni pensées, ni larmes, comme vide.
Puis, le corps peu à peu délaissé, fait place au dedans, jusqu’au cœur parfois.

Je me demandais hier comment prier, c’est peut-être cela simplement. Un mouvement vers Toi, laissant toutes les hauteurs de nos vies pour se retrouver au plus près, au plus proche, à côté de La Tienne.

Deuxième semaine de l’Avent qui commence Seigneur, donne-nous de rester petits pour mieux Te voir.

 

Priez

“Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.”

 

Priez. Priez, c’est mon mot d’évangile en ce 7ème jour de l’Avent. Une semaine déjà.  😉

Priez.
Je ne sais pas vraiment quand j’ai commencé à prier. C’est étrange ce verbe-là. Pour parler, marcher, conduire, apprendre une langue, enseigner, rencontrer, se marier, aller ici ou là, … bref, pour tous les verbes de ma vie, je saurai écrire une date juste à côté. Savoir exactement quand ça a commencé. Mais prier, non.
Je me souviens bien de mes 7 ans et d’un petit cahier offert. Un cadeau d’anniversaire pour y écrire mes petites prières. 
Depuis cette date, prier c’est écrire. Ou l’inverse peut-être. Je ne sais plus très bien.
Mais je crois bien me souvenir que je priais avant en murmurant des mots ou même dans le silence de mon enfance..

Est-ce que parler à Dieu comme à un ami c’est prier ?
Je ne savais pas vraiment alors j’ai longtemps lu des livres pour savoir. Nombreux. Qui disait oui, qui disait pas seulement, qui disait non. Au final, j’ai arrêté de lire ces livres-là, j’ai repris mes cahiers et j’ai continué à écrire mes petites prières.
Est-ce que je sais prier ? 
Je n’en sais rien.

 
Est-ce qu’on sait un jour prier dis ?
L’essentiel n’est peut-être pas de savoir mais de tendre son cœur jusqu’à être capable d’oser l’écouter.

Dans cet Avent qui file presque trop vite, donne-nous Seigneur de nous poser un peu, de nous reposer aussi… sur Toi.  🙂