Joie

“À l’heure même, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint.”

 

Joie. C’est mon troisième mot d’évangile.

 

Cette fois, il m’était bien difficile d’échapper à ce mot.

Ce mot, je l’aime. Pleinement.
Pleinement oui, je sais qu’il me colle à la peau. Depuis toujours, par-delà les blessures, au-delà des difficultés, bien loin de tous les ratés, de toutes les déceptions, de toutes les tristesses, ces quatre lettres ne m’ont jamais lâchée. Et je souris à l’idée que c’est le cadeau de ma vie, une grâce, une vraie grâce. 

Joie.
C’est un cri qui ouvre la bouche en un sourire.
Joie.
C’est un cri. C’est un cri. Un cri ! Rien de béat, rien de naïf.
Joie.
Ce sont quatre voyelles de vrai courage menées par une consonne qui pétille.

Joie. Il en faut, profondément, comme Maya ose me le redire, elle qui sait que toutes les galères ne lui ont jamais fait douter de la vie qui vaut  la peine d’être vécue.
Joie. Il en faut, simplement, pour continuer à aimer sans rancune, sans amertume, sans regrets.
Joie. Il en faut, humblement, pour oser dire que l’on croit en Toi.
Joie. Il en faut, drôlement, pour aimer ce foutu monde.
Joie. Elle est là.
Au creux de moi. Silencieuse parfois, éclatante souvent.

Merci Seigneur de l’aimer aussi, de l’aimer vraiment. Fais que, pour cet Avent, nous soyons capables de la répandre autour de nous. Simplement.

 

 

 

 

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